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News Releases 1998

L’OFFICE CANADA – TERRE-NEUVE DES HYDROCARBURES EXTRACôTIERS APPROUVE LE PLAN DE RETOMBéES éCONOMIQUES ET LE PLAN DE MISE EN VALEUR DE TERRA NOVA

For Immediate Release
January 15, 1998

Le champ Terra Nova
Le projet Terra Nova
L’Office Canada – Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers
Le processus d’examen public du projet Terra Nova
Décision relative au plan de retombées économiques
Décision relative au plan de mise en valeur

 

Le champ Terra Nova

Le champ Terra Nova se trouve sur les Grands Bancs de Terre-Neuve à environ 350 km à l’est sud-est de St. John’s et à environ 35 km au sud-est du champ Hibernia, à un endroit où la mer a une profondeur de 90 à 100 m.

Ce champ a été découvert en mai 1984, lors du forage et des essais effectués dans le puits Terra Nova K-08 par Pétro-Canada et coll. À la suite de cette découverte, on a procédé au forage de huit autres puits, dans le but de définir la structure du champ, et à trois relevés sismiques 3-D.

Le champ Terra Nova se divise en trois blocs principaux; le Graben, l’East Flank et le Far East. Le puits de découverte et cinq des puits prospectés subséquemment ont été forés dans le Graben et l’East Flank; ils ont permis de déterminer dans la structure cinq unités constituées de sables pétrolifères majeurs, et deux, de sables pétrolifères mineurs. Le bloc Far East n’a pas encore subi de forages d’essais mais, en se basant sur l’interprétation des données sismiques, le promoteur estime qu’il pourrait contenir jusqu’à 16 10 6 m 3 (100 millions de barils) de pétrole récupérable. L’Office Canada – Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers estime que la totalité du champ Terra Nova contient quelque 64 10 6 m 3 (400 millions de barils) de pétrole récupérable.

Actuellement, la zone de découverte importante Terra Nova regroupe cinq licences de découverte importante appartenant à différents propriétaires. La part respective de chaque propriétaire sera établie dans l’entente d’union que doivent conclure les propriétaires et qui s’étend à l’ensemble du champ.

 

Le projet Terra Nova

À l’heure actuelle, les coûts d’organisation du projet sont répartis comme suit :

Pétro-Canada
Mobil Oil Canada Properties
Husky Oil Operations Ltd.
Norsk Hydro AS
Murphy Oil Canada Ltd.
Mosbacher Operating Ltd.
34,2%
20,7%
15,8%
15,0%
10,7%
3,6%

Pétro-Canada exécutera le projet pour le compte de tous les propriétaires. Elle est désignée comme étant le «promoteur » dans le reste du présent document.

Le promoteur en est venu à la conclusion que, compte tenu de l’étendue du champ et de la profondeur de la mer à cet endroit, la seule option valable, dans le cas de Terra Nova, était un système de production flottant, pouvant fonctionner toute l’année. Il a arrêté son choix sur un navire de production, de stockage et de déchargement (navire PSD) neuf, monocoque, fabriqué en acier, et amarré par une tourelle détachable. Le navire, à propulsion autonome, sera équipé d’un système dynamique de mise en position qui assurera son maintien en position. Le forage des puits se fera à partir d’unités classiques de forage extracôtier séparées

On prévoit le forage d’un total de 26 puits dans le Graben et l’East Flank : 15 puits de production, 8 puits d’injection d’eau et 3 puits d’injection de gaz. On utilisera la méthode du trou excavé pour protéger les puits qui seront groupés autour de six collecteurs. Une grande partie des puits seront à forage dirigé, inclinés jusqu’à 30° pour que le réservoir soit complètement drainé. On prévoit le forage de 10 puits dans le bloc Far East : 5 puits de production et 5 puits d’injection groupés autour de 2 collecteurs.

L’échéancier proposé prévoit que le premier chargement d’un pétrolier-navette aura lieu en 2001. Cependant, les travaux se poursuivent à un rythme accéléré, et ce premier chargement pourrait avoir lieu à la fin de l’an 2000. D’après cet échéancier, les activités de construction commenceront dès la réception de l’autorisation de mise en valeur; l’aménagement des trous excavés débuterait en 1998. On prévoit le forage et l’achèvement de six puits avant que ne débute la production.

 

L’Office Canada – Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers

L’Office Canada – Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers (l’Office) est responsable, au nom du gouvernement du Canada et du gouvernement de Terre-Neuve et du Labrador, de la gestion des hydrocarbures dans la zone extracôtière de Terre-Neuve. Il tient ses pouvoirs des lois de mise en oeuvre de l’Accord atlantique conclu par les deux gouvernements le 11 février 1985. La Loi de mise en oeuvre de l’Accord atlantique Canada – Terre-Neuve et la Canada-Newfoundland Atlantic Accord Implementation Newfoundland Act (les lois de mise en oeuvre) prévoient la gestion commune de la zone extracôtière.

L’Office se compose de sept membres nommés pour des mandats de durée déterminée. Le gouvernement de Terre-Neuve et du Labrador et le gouvernement du Canada nomment chacun trois membres. Le septième, qui est le président de l’Office, doit être nommé conjointement par les deux gouvernements. L’Office a commencé à exercer sa compétence en 1987; il dispose d’un personnel polyvalent d’experts et d’employés de soutien dans ses bureaux de St. John’s (Terre-Neuve).

L’Office a notamment pour responsabilité d’octroyer et d’administrer les droits d’exploration et de mise en valeur des hydrocarbures, et également d’administrer les exigences réglementaires en matière d’exploration, de mise en valeur et de production des hydrocarbures extracôtiers.

Aux termes des lois de mise en oeuvre, le promoteur doit soumettre à l’approbation de l’Office un plan de mise en valeur et un plan de retombées économiques avant d’entamer des activités de mise en valeur dans la zone extracôtière. Les lois de mise en oeuvre exigent que, dans le cadre de son processus d’examen et d’approbation, l’Office conduise un examen public portant sur la proposition de mise en valeur, à moins qu’il ne juge cette procédure contraire à l’intérêt public.

En plus de l’autorité qu’il possède aux termes des lois de mise en oeuvre, l’Office est également responsable, en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale , de faire une évaluation environnementale de toute proposition de mise en valeur.

 

Le Processus d’examen public du projet Terra Nova

Au début de la planification du projet, l’Office a informé Pétro-Canada qu’il fallait prévoir, en plus de son propre examen interne, un examen public du projet Terra Nova.

Pour éliminer tout risque de conflit ou de double emploi entre l’examen public envisagé aux termes des lois de mise en oeuvre et les processus similaires qui existent en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale et d’autres dispositions législatives fédérales et provinciales, l’Office, ainsi que les ministres des Ressources naturelles et de l’Environnement du gouvernement du Canada et du gouvernement de Terre-Neuve et du Labrador ont conclu, en juillet 1996, un Protocole d’entente (PE) concernant l’évaluation environnementale de la mise en valeur de Terra Nova. Le PE prévoit la création d’une Commission d’évaluation environnementale du projet Terra Nova (la Commission) et décrit le processus d’examen public mixte qui répond aux exigences législatives de toutes les parties.

En janvier 1996, le promoteur a tenu des réunions « portes ouvertes » dans onze collectivités terre-neuviennes, au cours desquelles il a décrit les principes de base de la mise en valeur de Terra Nova et invité les participants à se prononcer sur les questions qui, à leur avis, devraient faire partie de la demande de mise en valeur de Terra Nova.

Le 5 août 1996, le promoteur a soumis la demande de mise en valeur de Terra Nova à l’Office. Il a également distribué des exemplaires de la demande et du sommaire de la demande dans l’ensemble de la province. De plus, il a ouvert, à St. John’s, un bureau de renseignements sur le projet et versé les documents de la demande dans une page web d’Internet.

En septembre 1996, le promoteur a tenu des séances publiques d’information dans les communautés auxquelles il avait rendu visite en janvier 1996, afin de décrire le contenu de la demande et de répondre aux questions des personnes présentes.

La Commission a été créée le 27 novembre 1996, et l’Office lui a transmis la demande le 2 décembre 1996. Après examen des documents compris dans la demande et des commentaires du public, la Commission a transmis au promoteur, le 13 février 1997, une demande de renseignements supplémentaires à laquelle le promoteur a répondu le 14 mars 1997.

Entre le 22 avril 1996 et le 6 mai 1997, la Commission a tenu des audiences publiques dans sept communautés terre-neuviennes, au cours desquelles une vingtaine de groupes et de personnes sont intervenus.

Le 25 août 1997, la Commission a soumis son rapport à l’Office et aux autres parties du PE. La Commission recommandait que le promoteur puisse entamer son projet sous réserve qu’il se plie aux recommandations supplémentaires contenues dans son rapport. L’Office a subséquemment préparé sa réponse au rapport de la Commission et il l’a soumise au ministre des Ressources naturelles du Canada. Le 4 décembre 1997, le Gouverneur en conseil a approuvé la réponse proposée. Le rapport de l’Office Décision 97-02 fait état de la réponse au rapport de la Commission, et des résultats de l’examen interne de la demande effectué par l’Office.

 

Décision relative au Plan de retombées économiques

L’Office a approuvé le Plan de retombées économiques de Terra Nova, sous réserve de huit conditions.

Les lois de mise en oeuvre contiennent des dispositions visant à assurer que les ressources extracôtières de Terre-Neuve seront mises en valeur de manière à engendrer le maximum de retombées économiques pour le Canada et plus particulièrement pour Terre-Neuve et le Labrador. Dans cette optique, on a enchâssé deux principes fondamentaux dans la législation. Selon le premier, les entreprises canadiennes et les Canadiens doivent avoir la juste possibilité de participer, de façon concurrentielle, à la fourniture des biens et services liés aux activités pétrolières et gazières extracôtières, les soumissions des résidents de la province devant être considérées en priorité, pourvu qu’elles soient concurrentielles quant au prix, à la qualité et aux conditions de fourniture; selon le second, les résidents de la province doivent avoir la priorité dans la formation et l’embauche.

Le plan de retombées économiques de Terra Nova décrit les engagements pris par le promoteur pour se conformer aux obligations des lois. Il expose en détail les politiques et stratégies concernant l’approvisionnement et les ressources humaines qui s’appliquent à la mise en valeur, ainsi que les plans conçus par le promoteur pour établir dans la province un bureau doté de pouvoirs décisionnels appropriés et pour consacrer des dépenses à la recherche et au développement ainsi qu’à la formation dans la province.

L’Office croit que les engagements pris dans le plan de retombées économiques sont conformes aux exigences des lois de mise en oeuvre. Son approbation du plan est subordonnée à des conditions destinées à faire en sorte que ces engagements seront remplis et à lui donner accès aux documents qui lui sont nécessaires pour s’en assurer. L’Office mettra au point, conjointement avec le promoteur, des mécanismes de transmission de rapports, ce qui permettra l’examen des contrats en temps voulu ainsi que le suivi de la situation de l’emploi et des dépenses. L’Office effectuera aussi périodiquement des vérifications dans le but de confirmer l’exactitude des rapports.

 

Décision relative au plan de mise en valeur

L’Office a approuvé le Plan de mise en valeur de Terra Nova, sous réserve de quinze conditions.

En approuvant un plan de mise en valeur, l’Office doit s’assurer que le promoteur exploitera les hydrocarbures dans les règles de l’art, en attribuant à la récupération efficace des ressources et à la prévention du gaspillage l’importance qui leur revient; que les installations sont conçues pour fonctionner en toute sécurité pendant toute la durée de vie du champ; que la protection de l’environnement reçoit toute l’attention voulue; et que la sécurité du personnel est le souci constant du promoteur.

Le plan de mise en valeur présente l’interprétation donnée par le promoteur de la géologie et des caractéristiques du réservoir du champ Terra Nova, fournit des estimations des réserves d’hydrocarbures, décrit la méthode et les installations que le promoteur compte utiliser pour récupérer ces réserves et décrit les paramètres environnementaux qui déterminent la conception des installations.

Dans l’ensemble, l’Office réagit favorablement au plan de mise en valeur. Il juge que le document déposé par le promoteur est détaillé et complet, et il accepte les concepts, les méthodes et les avant-projets sommaires qui y figurent. L’Office est convaincu que le plan de mise en valeur du promoteur est approprié, compte tenu de l’état de connaissance actuel des ressources, mais il subordonne à plusieurs conditions son approbation de la partie du plan de mise en valeur relative à la conservation des ressources.

L’Office a accepté le processus de conception des installations de production et d’extraction présenté dans le plan de mise en valeur et a subordonné son approbation à plusieurs conditions régissant la présentation de certains documents indiqués dans le plan ou exigés par la réglementation découlant des lois de mise en oeuvre.

L’approbation du plan de mise en valeur ne constitue pas en soi une autorisation d’entreprendre quelque activité ou quelque travail que ce soit dans la zone extracôtière. Au fur et à mesure de l’évolution des plans et de la réalisation d’analyses plus détaillées, le promoteur doit obtenir des autorisations précises de l’Office pour l’exécution des diverses phases du travail. Lloyd’s Register of Shipping est la société d’accréditation du projet et elle procédera à l’examen de la conception et aux inspections de la construction des installations préalablement à la délivrance du certificat de conformité qui atteste que les installations sont conçues en conformité avec la législation applicable et qu’elles conviennent à l’usage auquel on les destine. Avant d’émettre les autorisations préliminaires à l’exécution des travaux, l’Office tient à s’assurer que le promoteur et ses entrepreneurs ont mis sur pied les systèmes de gestion de la sécurité appropriés. La réglementation exige aussi que l’Office approuve le plan de sécurité et la proposition de formation du personnel du promoteur avant que celui-ci ne puisse recevoir l’autorisation de commencer sa production.

La réglementation exige aussi du promoteur qu’il présente un plan de protection de l’environnement et un plan de surveillance des effets environnementaux, qui doivent être approuvés par l’Office avant le commencement de la production. Tous les déversements normaux de la plate-forme devront répondre aux normes réglementaires. L’Office a subordonné son approbation à plusieurs conditions afin de s’assurer que les normes environnementales existantes seront respectées et d’exiger qu’on étudie les tenants et aboutissants de la conception d’installations susceptibles d’être adaptées aux futurs changements des exigences de la réglementation.


News Releases 1998

DateUpdate
1998, Dec 22C-NLOPB Restricts Oil Production at Hibernia
1998, Dec 41998 Maps / Cartes
1998, Dec 3C-NOPB DECLARES CONFIGURATION OF TERRA NOVA COMMERCIAL DISCOVERY AREA
1998, Sep 181998 LAND SALE RESULTS
1998, Aug 21C-NOPB Releases its Decision Respecting the Application by the Terra Nova Alliance to use alternate standards for the selection of structural materials and the fabrication of the topsides modules for the Terra Nova Production System.
1998, Aug 21Backgrounder – The Role of the Certifying Authority
1998, Aug 21Backgrounder – C-NLOPB’s Regulatory Query Process
1998, Jul 15Terra Nova Engineering
1998, Jul 7HIBERNIA GEMEVAC INCIDENT
1998, Jun 30TERRA NOVA ENGINEERING
1998, Jun 17C-NOPB MAKES SIGNIFICANT DISCOVERY DECLARATION
1998, May 13NEW CHAIR AND CHIEF EXECUTIVE OFFICER APPOINTED FOR THE CANADA-NEWFOUNDLAND OFFSHORE PETROLEUM BOARD
1998, Mar 101998 Call for Bids
1998, Jan 15C-NLOPB APPROVES TERRA NOVA CANADA-NEWFOUNDLAND BENEFITS PLAN AND DEVELOPMENT PLAN
1998, Jan 15C-NLOPB APPROVES TERRA NOVA CANADA-NEWFOUNDLAND BENEFITS PLAN AND DEVELOPMENT PLAN
1998, Jan 15L’OFFICE CANADA – TERRE-NEUVE DES HYDROCARBURES EXTRACôTIERS APPROUVE LE PLAN DE RETOMBéES éCONOMIQUES ET LE PLAN DE MISE EN VALEUR DE TERRA NOVA
1998, Jan 141997 LAND SALE RESULTS